En quoi la publicité pourrait-elle prétendre être un art, au même titre que la peinture, la sculpture ou la musique ?
Pour Léonard de Vinci, les critères pouvant définir une œuvre d’art sont le plaisir de l’œil, l’intelligence et l’émotion ; certaines publicités ne répondent-elles pas à ces critères et ne mériteraient-elles pas cette appellation ?
Certes, l’art comme la création publicitaire commence par une idée et fait appel à l’imagination.
Cependant, il est vrai que le rôle du créatif consiste à mettre en scène chaque nouveau produit ou service, avec l’objectif d’intéresser le consommateur, de lui plaire et de le séduire. En ce sens, la publicité au contraire de l’œuvre d’art n’est pas désintéressée. Le créatif est dirigé et « contraint », il a une obligation de résultat, il s’adresse à une cible en particulier et à un budget à respecter alors que l’artiste lui est seul et libre, il dispose de l’entière liberté de ses moyens.
Souvent discréditée, la publicité a souvent été considérée comme une "prostitution" de l’art. Malgré tout, à défaut d’être considérée comme un art à part entière, la publicité excelle dans l’art d’emprunter. Il n’est pas rare de voir des œuvres d’art récupérées, plagiées et détournées.
Pour Léonard de Vinci, les critères pouvant définir une œuvre d’art sont le plaisir de l’œil, l’intelligence et l’émotion ; certaines publicités ne répondent-elles pas à ces critères et ne mériteraient-elles pas cette appellation ?
Certes, l’art comme la création publicitaire commence par une idée et fait appel à l’imagination.
Cependant, il est vrai que le rôle du créatif consiste à mettre en scène chaque nouveau produit ou service, avec l’objectif d’intéresser le consommateur, de lui plaire et de le séduire. En ce sens, la publicité au contraire de l’œuvre d’art n’est pas désintéressée. Le créatif est dirigé et « contraint », il a une obligation de résultat, il s’adresse à une cible en particulier et à un budget à respecter alors que l’artiste lui est seul et libre, il dispose de l’entière liberté de ses moyens.
Souvent discréditée, la publicité a souvent été considérée comme une "prostitution" de l’art. Malgré tout, à défaut d’être considérée comme un art à part entière, la publicité excelle dans l’art d’emprunter. Il n’est pas rare de voir des œuvres d’art récupérées, plagiées et détournées.
A croire que l’art inspire les publicitaires !
Prenons quelques exemples que l'on peut trouver dans nos produits de consommation courante :
-Le café San Marco
Le café San Marco s'inscrit dans la longue tradition des Maîtres torréfacteurs italiens. Ce n'est donc pas un hasard si la marque a choisi de faire figurer sur son packaging une oeuvre de Michel- Ange.-Le café San Marco
-Studio line de l’Oréal
La marque a adopté les formes abstraites et les couleurs vives de Mondrian. Un motif stylisé pour un produit "stylé" !
La marque a adopté les formes abstraites et les couleurs vives de Mondrian. Un motif stylisé pour un produit "stylé" !
-La laitière
Nestlé a apposé sur le packaging de ses produits la Laitière de Vermeer, le but étant de faire référence à la qualité, la tradition et le savoir-faire d'antan.Nombreuses donc sont les publicités qui empruntent et détournent des oeuvres d'art.
Quoi qu’on en dise la publicité a au moins le mérite de démocratiser l’art en sortant les œuvres d’art des musées, et en les exposant au plus grand nombre par l’intermédiaire des médias.
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